L’état des lieux, l’incontournable étape lorsqu’on loue un logement ! En effet, il est primordial de réaliser un état des lieux afin d’éviter les litiges qui pourraient survenir au départ du locataire. Ce document permet en effet de protéger les intérêts du propriétaire comme du locataire. Alors pour éviter les mauvaises surprises, adoptez les bons réflexes le jour J !

Pourquoi réaliser un état des lieux d'entrée ?

L’état des lieux est un document obligatoire qui doit être réalisé à l’entrée et à la sortie du locataire.

Il est encadré par la loi la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 renforcée par la loi Alur, il doit donc respecter le formalisme suivant :

• Être écrit, daté et signé par toutes les parties,
• Être annexé au contrat de bail et remis à chacune des parties.

C’est pourquoi un état des lieux doit être réalisé dans les règles de l’art afin de protéger les intérêts du propriétaire et du locataire et ainsi éviter les litiges liés au dépôt de garantie !

État des lieux d'entrée : quels sont les points à vérifier ? 

Un état des lieux doit être établi en présence de toutes les parties ou leur mandataire. Il doit indiquer avec précision tous les aspects du logement et des équipements.   

Ainsi, il est important d’être exhaustif afin d’éviter les mauvaises surprises. Vous devez passer au crible les moindres détails. Il est vivement conseillé de le réaliser en pleine journée afin d’avoir une bonne luminosité.

Ensuite vous devez être le plus précis possible et procéder pièce par pièce pour ne rien oublier :

• Les murs, les sols et plafonds : vous devez contrôler les traces, fissures, peintures écaillées, comptez les trous non rebouchés… Soyez attentif aux taches d’humidité qui peuvent révéler une fuite, des remontées par capillarité, une mauvaise isolation. Idem pour le sol, vérifiez qu’il soit en bon état, notez les carreaux cassés, les taches sur une moquette… En bref, vous devez noter dans l’état des lieux toutes les imperfections du logement. 
• Les prises électriques, luminaires et interrupteurs : pensez à tester tous les interrupteurs et les prises électriques. Vous pouvez par exemple utiliser un chargeur de téléphone ou un testeur de continuité afin de contrôler le bon fonctionnement des prises électriques. Dans le cas où il n’y a pas encore l’électricité dans l’appartement, vous devez inscrire des réserves sur l’état des lieux. 
• La plomberie : comme pour l’électricité, contrôlez le bon fonctionnement des robinetteries, de la chasse d’eau, des évacuations afin de vérifier qu’il n’y ait pas de fuites d’eau. 
• Les portes et les fenêtres : il faut aussi contrôler que les portes et fenêtres s’ouvrent et se ferment correctement, que les poignées sont bien fixées, que les huisseries sont en bon état… De même, pensez à vérifier les volets roulants ou les stores afin de vous assurer qu’ils soient en bon état de marche. 
• Les équipements : faire le tour des éventuels équipements laissés dans l’appartement. Dans le cas d’une cuisine équipée, contrôler le fonctionnement et l’état général des plaques de cuisson, du four ou encore du frigo… De même, pensez à tester les radiateurs, les climatiseurs ou encore les VMC afin de vous assurer de leur bon fonctionnement. Pensez à inscrire des réserves si leur vérification s’avère impossible le jour de l’état des lieux. 
• Notez avec précision le nombre de clés remises le jour de l’état des lieux. 
• Procédez aux relevés des compteurs comme l’eau, l’électricité et le gaz.

Afin d’ajouter de la précision, pensez à prendre des photos du logement, notamment des défauts constatés, des compteurs, et des clés. Ainsi vous pouvez les annexer à l’état des lieux afin de faciliter la comparaison lors de votre départ. À noter que pour être valables, les photos doivent être signées et datées par le propriétaire et le locataire.   

Bon à savoir : Vous avez 10 jours pour signifier des défauts qui n’auraient pas pu être constatés le jour de l’état des lieux d’entrée. Ce délai est porté à un mois pour les éléments concernant le chauffage.